- prolongation du principe de grève
- réappropriation et occupation des locaux reconduites jusqu'au lundi 30 mars
- départ demain mardi 24 mars pour la manifestation, à 15h devant le Paquebot
Motion sur l’école maternelle
Motion actualité
L’assemblée générale unitaire de l’UBS de Lorient prend acte de la volonté du Ministère de l’Education Nationale de ne pas changer les conditions d’accès à la scolarisation pour les enfants de 2 ans. L’assemblée générale unitaire regrette que les prévisions d’effectifs arrêtées par les services du Rectorat d’Académie et des Inspections académiques minorent systématiquement la réalité démographique de nos communes et limitent de fait artificiellement la capacité d’accueil des établissements.
Alors que toutes les politiques publiques, notamment celles de nos communes sont aujourd’hui mobilisées pour amortir les conséquences de la crise économique qu’affronte notre pays, cette limitation de la capacité d’accueil des écoles laisserait des jeunes ménages sans solutions. Pour nos communes, cette scolarisation est importante et répond à un réel choix des familles qui y sont attachées. L’accompagnement de cette attente sociale est tout aussi important de la part des collectivités territoriales qui ont lourdement investi, soit par la construction, soit par la rénovation ou l’aménagement des locaux et par la mise à disposition des écoles publiques de personnels municipaux. L’assemblée générale unitaire de l’UBS de Lorient demande que tous les enfants dont les familles veulent la scolarisation dès deux ans soient accueillis en maternelle, dans des conditions compatibles avec un enseignement de qualité.
Suite aux dernières annonces des ministres de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, nous ne pouvons que constater que nos revendications ne sont ni comprises, ni prises en compte : après avoir décidé de ces réformes de manière arbitraire et sans aucune concertation avec la communauté universitaire, le gouvernement persiste et signe. Concernant la Masterisation, M. Darcos s’obstine à nous dire qu’il veut ouvrir le dialogue alors qu’il affirme dans le même temps « la mise en place définitive de la réforme pour 2010/ 2011. » Nous réaffirmons clairement notre volonté de voir supprimer la réforme du recrutement et de la formation des enseignants dite de Masterisation, qui, prise dans une logique économique condamne l’avenir de l’éducation. Nous refusons la mise en place d’un système d’enseignement supérieur et de recherche basé sur une logique concurrentielle, introduit par le processus de Bologne et la LRU. De ce fait nous en demandons l’abrogation ainsi que le retrait de tous les décrets et plans qui en découlent. Si nous ne nions pas la nécessité de réformer l’Ecole, l’Université et la Recherche, cela ne doit pas se faire de façon autoritaire, mais uniquement dans le cadre d’une véritable concertation ouverte à tous les acteurs concernés. Nous exigeons donc le retrait clair et définitif des réformes (Masterisation, la LRU et ses suites) qui permettra la tenue d’Etats généraux.